Tous les dix ans, l’entreprise connaît un événement. Créée en 1986 par Bernard Plat, elle a poussé ses murs en 1996 et a été rachetée en 2006, par le groupe CGP (300 personnes).
Puis une décennie plus tard, les 35 salariés de cette entreprise installée à Rochecorbon (ZA Chatenay) ont accueilli au 1er juillet un nouveau directeur, Raphaël Durand, venu remplacer Jean-Michel Fouquet, en poste depuis 2008 et désormais un retraité serein. Car Etiqroll est une affaire qui roule. "J’ai été attiré par cette société connue et reconnue pour ses qualités techniques, qui a la réputation de trouver des solutions rapides et appropriées", explique-t-il. "C’est dans les gènes de l’entreprise, appuie son prédécesseur. Il y a à la fois un parc de machines suffisamment diversifié pour combiner et maîtriser tous les procédés (flexographie, offset, impression numérique, sérigraphiée…) et un personnel formé à toutes ces techniques, qui maîtrise tous ces processus."
Les perspectives de la Cosmetic valley
Le marché de l’étiquette adhésive, principalement local et régional, est dominé en France par une demi-douzaine de grands groupes, mais Etiqroll se situe "dans les 40 premiers, sur environ 450 concurrents". Le secteur de la viticulture représente environ 40 % de son chiffre, celui-ci étant consolidé depuis le rachat, en 2013, de l’imprimerie Gigault (49). L’entreprise place également de beaux espoirs dans les industries pharmaceutiques et cosmétiques, pour lesquelles elle aime trouver des solutions innovantes, des produits techniques (dorures, vernis gonflants, effets reliefs…), fabriqués en petites et moyennes séries. "Nous faisons partie de la Cosmetic valley, qui s’étend de jour en jour… Notre technicité est appréciée, nous devons continuer à apporter cette plus-value de réactivité et d’inventivité", annonce Raphaël Durand.
Activité : concepteur et imprimeur d'étiquettes |
Source : Elise Pierre - Touraine Eco le magazine n° 288 - Octobre 2016